Arkan Veldorya

De The Tale of Great Cosmos
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Arkan Veldorya est un puissant Doragondraa anarchiste. Il voue une haine profonde à la dynastie Sun et méprise ceux qu'il juge faible ou étant d'une race "inférieure" à la sienne. Sa puissance colossale a cependant été scellée et il cherche désormais à briser ces sceaux.


Autobiographie

Réalité bêta

L’ombre de la tempête, Arkan Veldorya en draconique, tel est le nom qui me fut donné jadis… Il fut un temps où ma puissance était telle que la foudre elle même me craignait. Ma seule puissance avait le pouvoir de décider de la vie, ou de la mort de ceux qui croisaient mon chemin. Il y a bien des erreurs que peuvent commettre les mortels, dont je ne fais finalement pas si exception que ça, mais la plus idiote et la plus simple de ces erreurs c’est la confiance que l’on accorde à autrui. Comment un être si puissant que moi a finit par rejoindre une guilde d’aventurier banale, comment suis je finalement devenu qu’un imposteur aux yeux des gens ? Et bien comme toute histoire, la mienne commence par cette formule magique : Il était une fois, dans les montagnes de Dryx bien au nord du Royaume Sun, par delà les frontières de ce dernier, un groupe de Doragondraa belliqueux vivant à l’écart de la bienséance et de la bonne pensée prêchée par la dynastie éternelle. C’est parmi eux, que je vis le jour, moi Arkan Veldorya. Très vite j’eus appris à maîtriser la foudre et l’électricité, puis quand j’eus finis d’en tirer tout ce que je pouvais, je commençai mon apprentissage des dons de l’air. Mon nom, Veldorya, n’était clairement pas usurpé, ma famille était tout aussi puissante que moi au départ, bien que comme le veut le proverbe, l’élève dépassa rapidement les maîtres. Mon histoire aurait pu s’arrêter là si je n’avais pas été un jour intrigué par le monde par delà les montagnes. La curiosité fut ma première erreur. Alors que mon nom se rependait tel le feu aux poudres dans le Royaume Sun et même jusqu’en Unia, les gens avaient appris à me craindre moi et mes pouvoirs. On ne tarda pas à monter des expéditions pour m’abattre, mais ceux qui se firent abattre furent ces pauvres aventuriers téméraires, suicidaires ou bien dépourvus de la moindre once d’intelligence. Malgré ma réputation, peu de gens connaissaient mes traits humains, et je dois bien avouer que pouvoir prendre l’apparence d’un humain est parfois bien utile pour se promener dans les rues d’une grande ville sans y être reconnu. C’est alors que ma curiosité – ah stupide curiosité – m’attira dans la région de l’étoile du centre, Êl enedhah que ces noms barbares massacrent notre jolie langue draconique – quoi qu’il en soit, c’est au détour d’une de ces rues que je commis ma seconde erreur, celle de tomber amoureux.

Elle était l’incarnation de la beauté en personne, rien ne l’égalait et rien ne l’égalera probablement jamais. C’est ainsi que la foudre me frappa en plein cœur, ironique n’est ce pas pour celui qui avait dompté la foudre dès son plus jeune âge ? Toujours était-il que l’amour nous poussa à entretenir une relation, bien entendue secrète, comment aurais-je pu annoncer à ma famille qu’une fille du peuple Sun m’aimait ? Et puis quant à elle, je ne pouvais pas non plus lui révéler toute la vérité, du moins au départ. Vous vous souvenez quand j’ai dis que la confiance était une erreur commune ? Et bien elle fut ma troisième erreur à moi. Alors que j’avais fini par lui accorder ma pleine confiance, je lui confiai alors le terrible secret de mon existence qui se révéla comme un choc pour elle bien entendu, après tout découvrir que l’on aime un ennemi public de son pays n’est pas évident à encaisser. Bien que sa réaction de prime abord ne m’eut guère surpris, la suite m’avait redonné espoir lorsqu’elle alla jusqu’à accepter mes origines et à me convaincre de sa préférence envers moi plutôt qu’envers la paix si ardemment défendue par ces impies de Sunien. Hélas si l’on ne choisit pas sa famille, cette phrase s’applique aussi à notre propre descendance, l’avis des parents n’est pas un avis universel. Et c’est ainsi que je devins père et cela fut l’erreur de trop, le point de non retour. Les jours passèrent, mais dans la vie d’un dragon les jours ne sont ni plus ni moins que des secondes finalement, toujours étant que mon fils avait grandi, ma famille ignorait toujours l’existence de ce dernier et pour que les choses soient plus simple nous avions dissimulés la vérité à ces yeux afin qu’il ignore ses véritables origines, temporairement bien sûr. Le mensonge est un art qu’il faut savoir manier, si l’on veut épargner ses proches de la douleur que cause parfois la vérité. Et dans ce domaine, la paix est passée maître du mensonge, tout comme les Sun… Ils avaient enfin localisé le campement de ma famille, l’aube d’une bataille des plus féroces se profilait à l’horizon, et il m’incombait la responsabilité de me battre pour les miens. Mais plus important encore, dans cette guerre, j’avais désormais d’autres personnes à protéger. Aussi envoyais-je ma femme et mon fils loin du front vers la cité arc-en-ciel de Ninniach, je ne pouvais ni ne devais les impliquer dans les querelles familiales.

La bataille fut longue et douloureuse, les pertes furent nombreuses des deux côtés, mes parents étaient morts et j’étais désormais le seul héritier du savoir familial. J’avais fini par repousser l’ennemi, le temps que les quelques survivants s’enfuient afin de reformer le village encore plus au nord. Cela faisait plusieurs secondes, ou bien jours, que l’on se battait mais la séparation avec ma désormais seule et unique famille avait déjà duré bien trop longtemps. Il était temps pour moi de mettre un terme à cette bataille une bonne fois pour toute.

C’est alors que je vis devant moi le résultat final de l’accumulation de mes échecs passés, en face de moi sortit des rangs ennemis un nouvel opposant. Il était jeune on aurait dit qu’il avait l’âge de mon fils, ce qui est plutôt cohérent puisqu’il s’agissait de mon propre fils en personne. Je découvris avec horreur et stupéfaction qu’il avait rejoint les forces du bataillon Sun, mais sous mon apparence draconique il ne pouvait guère se rendre compte de qui était son adverse. Un lourd dilemme s’imposa à moi, soit je luttais jusqu’au bout pour mes convictions, soit je me laissais vaincre. Je ne pouvais ni le mettre en danger à cause de moi et de mes origines, ni même oser le blesser. Qu’aurais-je dû faire, après l’avoir vu s’élancer au combat contre moi ? Ma mémoire s’embrouille alors, mes souvenirs sont flous. Ce jour-là tout ce dont je me souviens c’est d’avoir été vaincu. Je fus capturé, torturé et lorsque je fus relâché ma magie avait été scellée. Voilà pourquoi je suis bien désormais incapable de lancer le moindre sortilège sans être mentalement épuisé. Mon fils et ma femme étaient-ils toujours en vie et libres ? Je l’ignorais, à vrai dire je n’ai jamais pu les revoir, étant surveillé il était trop risqué de les exposer et puis même si j’avais voulu je ne savais plus où les trouver.

L’apocalypse survint, l’exode avec, alors je me faufilai dans les rangs des citoyens Sun, un de mes vieux contacts m’avait permis d’obtenir des faux papiers histoire de franchir la frontière d’Unia et de rejoindre Ecnopolis, notre seul espoir. J’espère seulement qu’ils s’en sont sortis eux aussi. Maintenant que je suis seul, dans ce monde inconnu, il est temps pour moi de me mettre en route, en route pour récupérer ma dignité et ma pleine puissance. Peut-être un jour les reverrai-je ? En attendant, même si le Royaume Sun me croit mort dans l’apocalypse je dois continuer de me méfier. Aussi ai-je appris que l’héritière de la famille royale, Urulociel Sun avait rejoint une guilde d’aventurier, et comme on le dit si bien, il faut savoir rester proche de ses ennemis...


La quête de Nyx Cursis

Le temps file, celui qui ne saisit pas sa chance la perd à tout jamais, c'est une leçon bien commune que tout le monde connait bien. J'avais tout perdu : ma femme, mon fils, ma puissance d'antan, mon monde. Je ne savais pas si c'était définitif mais n'ayant plus rien je pouvais me consacrer à la traque de mes ennemis. C'est en me faisant passer pour un aventurier et en intégrant la guilde d'Alinor qu'il m'a été confié une mission consistant à botter l'arrière-train de démons prétentieux se croyant capable de rivaliser avec moi. C'était une histoire des plus classiques, un drame familial comme j'en avais causé tant d'autres dans ma réalité, un drame familiale ayant séparé les membres de la famille de la commanditaire Nyx Cursis, finalement elle et moi nous nous ressemblions quelques peu. Elle ne m'appréciait guère, et il faut dire que je ne m'attendais pas à me faire apprécier par un démon.

"Un vrai guerrier ne se bat pas contre ceux qu'il déteste, mais il se bat pour ceux qu'il aime". C'est le genre de phrase qui sert à nous rappeler ce pourquoi nous nous battons. Il est vrai que c'est ce que j'ai pu dire à Nyx après la perte de ses parents adoptifs, elle qui avait déjà tout perdu auparavant venait de perdre pratiquement le peu qui lui restait, mais cette phrase au fond ne lui était pas plus destiné qu'à moi même. Pendant des siècles j'avais lutté contre la dynastie Sun mes ennemis de toujours, mais ce combat m'avait rappelé qu'au fond je m'étais toujours battu pour protéger ma famille ainsi que nos valeurs. Lors de l'Apocalypse j'avais abandonné l'espoir de revoir un jour ma femme et mon fils, mais cette rencontre, ce combat, cet instant précis de ma vie m'avait rappelé qu'il est possible d'espérer si l'on continue de se battre pour ceux que nous chérissons. A ce moment là, j'avais déjà massacré un sacré nombre de fidèles démons au service des Onilord, je portais même sur moi une armure fabriqué dans les restes de l'ami Machina de Nyx que nous avions dû combattre précédemment.

Cette mission fastidieuse n'aura pas été vaine, en plus de m'avoir rappelé ce pourquoi je me battais depuis le début, je m'étais fais des alliés et une réputation de nature différente mais tout aussi prestigieuse dans ce monde. J'avais pris un nouveau départ, et ma haine envers les Sun ou ceux qui m'avaient privés de mes pouvoirs, les troupes d'élites Sun : les Dragonslayer n'était plus aveugle ni obstinée. Tôt ou tard j'allais devoir affronter mes démons du passé ainsi que mon destin pour retrouver ceux qui me sont chers qui, et j'en étais désormais convaincu, avait eux aussi survécus à l'Apocalypse.


L'arme Onilord

Parmi tous ce que j'aurais accomplis pour cette guilde, il m'a été donné de participer à la traque de l'arme antique cachée des Onilord, une relique de leur passé que je voulais ajouter à ma collection. L'ordre Kibou avait ficelé un plan des plus parfait, mais je comptais bien garder tout ou parties de cette fameuse arme, le futur me réservait de nouveaux conflits et si je ne voulais pas les perdre comme celui dont le souvenir m'avait échappé encore à ce moment là, il me fallait acquérir davantage de puissance. Mais dès notre première rencontre avec l'indicateur de l'ordre Kibou j'avais compris la véritable nature de l'arme et que cela ne serait pas chose aisée de s'en emparer. Il me fallait le pousser à accroître sa puissance totalement afin de découvrir ses véritables pouvoirs cachés, il ne me resterait plus qu'à utiliser ma compétence "Impérialisme" pour priver l'arme de toute sa puissance et la faire mienne, ainsi l'ordre Kibou aurait été satisfait puisque j'aurais détruit l'arme, mais dans l'histoire j'aurais également conservé sa puissance.

Force est de constater que malgré l'intervention imprévue dans mon plan de Liloua Senshi, un agent de terrain au service de l'ordre Kibou, celui-ci a fonctionné parfaitement. L'arme a été détruite et j'ai pu récupérer son canon à antimatière. Ma seule déception dans cette affaire a été de découvrir que le seul véritable atout de cette fameuse arme tant redoutée n'était qu'un vulgaire canon, qui certes reste dévastateur, mais qui est terriblement lent et peu pratique en combat réel. Enfin, au moins j'avais atteint mon objectif, ma quête de puissance pouvait à présent se poursuivre


Retrouvailles

Après ces derniers mois de préparations, il était temps pour moi de fouler les nouvelles terres Sun, j'avais accepté une mission sur place dans l'espoir d'y trouver une trace de ma femme et de mon fils, et une fois de plus mon plan fonctionna, mais le destin me rappela à mon bon souvenir une terrible et cruelle vérité : Le mal se cache là où on ne peut le voir, c'est pour cela qu'on ne le voit pas lorsqu'il est sous nos yeux. Mon propre fils, Silvis Dryx, était désormais dans le camps ennemis. Accompagné de Yakits Riuxis, le chef des Dragonslayer, ils se tenaient tout deux en face de moi, les souvenirs de mon premier échec refirent surface, me remémorant alors la terrible bataille que j'avais dû mené contre mon propre fils. Mais ce court échange me fit comprendre l'ampleur de la gravité de la situation, il n'était plus celui que j'avais élevé, il n'était qu'un pion. Ce n'était plus mon fils en face de moi, mais l'incarnation du mal que représente les Sun, les pacifistes qui endoctrinent les enfants de ceux qui osent s'opposer à eux, ce monde n'est pas différent de l'ancien, tout deux sont plus sombres que les ténèbres elles même. Le mal sévit, nul ne le voit, tous l'idolâtre.

Ma fantaisie de vouloir retrouver ma famille m'avait menée dans une impasse, il ne me restait que peu de temps et mon identité avait été percée à jour. J'avais le choix entre fuir ou affronter mon destin, mais dans tout les cas je devais me résoudre à quitter la guilde ainsi qu'à révéler la vérité à Irthos Durvann et Urulociel Sun, ils avaient tout deux le droit de savoir la vérité derrière mon histoire. Après avoir triomphé des épreuves d'aventuriers et être devenus plus puissant que jamais, j'ai commencé à rédiger ce récit relatant mon histoire. C'est après cela que je suis allé en premier à la rencontre de Irthos, tout comme moi, il cachait un secret aux yeux de tous, mais seul un véritable dragon ou un descendant ayant le sang d'un dragon aurait pu s'en apercevoir, peu d'aventuriers semblent être au courant de sa véritable identité et du pouvoir qui sommeille en lui, mais moi il ne pouvait guère me duper. Connaissant l'ampleur de son secret j'avais besoin de son aide pour deux choses : entrer en contact avec mon plus vieil ancêtre dragon, et recruter des aventuriers pour m'aider dans mon combat. Mon court séjour m'aura finalement appris l'importance de l'entraide et l'importance d'avoir des gens de confiance dans son entourage sur qui l'on peut compter.

C'est tout naturellement après ma rencontre avec le chef de guilde que je me rendis auprès de Urulociel Sun, je dois avoué que je fus surpris qu'elle ne m'ait pas reconnue de suite mais cela m'aura permis d'éviter un affrontement vain. Après avoir déposé mon argent je pouvais enfin quitter la guilde, et je savais qu'elle tenterait de me rattraper à la seconde où elle ferait le lien avec ma réputation dans l'ancien monde, après tout elle ne pouvait pas ignorer la présence dans la guilde de l'ennemi numéro 1 de son pays dirigé par sa famille depuis plus de 20000 ans. J'avais calculé ma fuite, j'étais déjà loin dans le ciel quand elle atteignit le seuil de la port d'entrée. Afin de tout lui révéler j'avais également laissé une lettre à son égard. à cette lettre j'y ai joint une copie de ce récit inachevé, je poursuivrai l'écriture de la fin de l'histoire de Arkan Veldorya et je la lui transmettrai.

Urulociel Sun tu n'es pas comme tes ancêtres, en toi je reconnais la le talent d'une véritable dirigeante, les Veldorya comme les Sun ont toujours été liés depuis fort longtemps. Le savais-tu, Minnónaran Sun a jadis combattu pendant la grande guerre aux côté de Laraek et Urathaer Veldorya, ils étaient ses plus grand généraux et ils étaient célèbres et adulés. La paix établit a été perçue comme une trahison par Urathaer, mais Laraek elle n'a jamais cessé de servir les Sun. Peut-être existe-t-il d'autres descendant de Laraek qui servent encore votre dynastie. Nous avons peut-être eu nos différents ces quelques vingt mille dernières années mais un jour, c'est certains, nous les résoudrons une bonne fois pour toute.


Funeste destin

Le destin. Encore un mot pour désigner ce qui échappe à notre contrôle. Une puissance brute que nul ne sait exploiter, pas même moi. Tôt ou tard, nous devons tous y faire face, et le destin se plaît à nous remémorer nos erreurs. Certains appellent ça l'heure du jugement, je préfère l'appeler l'ultime bataille, celle de toute une vie remplie de plus de 7 siècles dans mon cas. Oui, j'ai commis des erreurs. Nul ne choisit sa famille, ses enfants ou même son destin. Si ma mémoire était revenue plutôt j'aurai probablement chercher à affronter mon jugement plutôt que de le laisser venir à moi. Mais la cruauté du destin a voulu qu'il en soit ainsi. Ainsi me retrouvais-je à nouveau devant Silvis Veldorya mon fils, le sang de ma chair qui voulait me détruire.

Frahraek, ma femme avait bien tenté de raisonner notre fils, mais nous tous le savions d'ores et déjà perdu. Alors qu'il venait d'enfoncer la lame pourfendeuse de dragons dans le corps de sa propre mère, elle s'éteignit dans mes bras. Je savais que notre histoire, celle des Veldorya ne pouvait s'achever sans heurt ni douleur. Non elle devait s'achever comme elle avait démarré il y a 20000 ans, dans le sang. J'étais devenu l'avatar du dragon légendaire de la foudre, le grand Thoru, je n'avais aucune raison de me retenir, non au contraire je devais réparer mes erreur, oui je devais tuer mon fils de mes propres mains pour laver le nom des Veldorya. Moi, un puissant seigneur demi-dragon, héritier du pouvoir de la foudre, descendant et avatar de Thoru, empereur des tempêtes, oui ma rage était sans limite. Alors que mon corps se déchirait amorçant l'ultime transformation de ma vie, je déposai le corps inerte de ma tendre et douce au sol.

D'un seul rugissement, le grand Thoru vint me prêter main forte, et de mes crocs acérés je réparai mon erreur. Silvis Veldorya était mort, sa mère aussi, et c'était maintenant mon tour de m'éteindre en consumant toute ma puissance et en dévastant une dernière fois ce monde. C'est ici que pris fin la légende du grand Arkan Veldorya.


Testament d'Arkan

Chers Irthos et membres de la guilde,

Hier avant de quitter la guilde, j’ai écrit ce message ainsi qu’une demi-douzaine d’autres pour chacun des cas possibles. Si vous lisez celui-ci plutôt qu’un autre, c’est que j’ai emporté dans ma tombe mon héritage et qu’il ne me reste personne en ce monde à qui je puisse confier ce que je possédais. La guilde était au départ pour moi un moyen de me rapprocher de mes ennemis éternels, les Sun, je savais que les Dragonslayers seraient sur mes traces avant même de m’aventurer à nouveau sur leur territoire, mais je savais aussi que c’était le seul moyen de récupérer ma famille.

J’ai commis bien des erreurs durant ces 7 derniers siècles, la confiance est quelque chose de puissant mais elle est aussi la plus commune des erreurs que l’on fait. Je ne regrette rien, ni mes actes, ni les mensonges que j’ai fait, le mensonge est un art qu’il faut savoir manier, si l’on veut épargner ses proches de la douleur que cause parfois la vérité. C’est une leçon que, toi Irthos, tu maîtrises, je sais que toi tu comprendras mon message, entre avatars de dragons légendaires on se comprend.

Je suis le descendant du dragon légendaire de la foudre, Thoru, l’un des 9 plus puissants seigneurs dragons. En tant qu’héritier légitime, je suis devenu son avatar, car seul son pouvoir pouvait me venir en aide. Irthos pourra vous expliquer ce que sont les avatars, étant donné le secret qu’il se donne tant de mal à garder, le fait qu’il soit l’avatar de Hono, le dragon légendaire des flammes, dès mon premier jour je l’ai su et il était probablement l’un de seul adversaire à ma taille à ce moment là.

Vous êtes pour certains, forts, pour d’autres faibles, mais on ne naît ni fort, ni faible, on le devient. Les faibles sont ceux qui refusent de croire en leur propre force et qui sont incapable de s'en servir, tant que vous croirez en votre force vous pourrez surpasser les épreuves qui attendent chacun de nous tôt ou tard. N’ayant plus d’héritier, je lègue de manière exclusives mes biens à certains d’entre vous.

À Irthos, je lègue le canon à antimatière que j’ai dérobé à l’arme Onilord, afin qu’il écarte cette menace définitivement. Je lui confie également, un des trésors Veldorya, l’amulette qui porte son nom, l’amulette Irthos Durvann qui saura préserver son secret mieux que je ne l’ai fait.

À Nyx Cursis, bien qu’étant de la race des singes qui ont jadis affronté mes ancêtres lors de la Grande Guerre, je lui confie l’Iraimor, bien que je l’ai personnalisée pour qu’elle m’aille comme un gant, je l’ai fabriquée à partir de son amie la boîte de conserve, elle lui revient donc de droit.

À Ardan Nova, même si nous n’avons pas eu l’occasion de partir en mission ensemble, seul un vrai dragon aussi fort peut en comprendre un autre. Sa passion et sa volonté sont si forte qu’il aurait pu rivaliser avec moi ou Irthos, il devrait cependant apprendre à tricher un peu plus au Dartsch pour éviter de se faire plumer à l’avenir. C’est donc tout naturellement, que je lui confie Orthyr Dryx, le croc ardent. Je lui lègue également mon jeu de carte « spécial Arkan » ainsi que ma dragonite avec l’ensemble de son savoir, à l’exception du canon à anti-matière bien entendu. Mes sorts dérobés, et mes contacts dragons sont à toi Ardan, fais en bon usage.

À Urulociel Sun, ma rivale éternelle, devient plus forte que tes parents et quand tu me retrouvera nous nous affronterons. En attendant je te confie la fortune des Veldorya que les Dragonslayer nous avaient dérobés, vois ça comme une compensation pour ne pas avoir pu m’attraper la dernière fois.

Aux aventuriers qui m’ont aidé lors de cette dernière mission, je leur lègue l’ensemble de mon équipement et de mon argent, chose promise chose due, ils l’ont amplement mérités (même la machine à café sur pattes, si elle est encore en vie sans moi).

Enfin, s’il reste encore des choses à distribuer, je souhaite qu’elles reviennent à la guilde et à l’ensemble de ses aventuriers. Cette guilde a du potentiel et est proche d’une véritable famille ou d’un clan comme celui que j’ai perdu autrefois. Que la tempête guide vos pas, que son souffle vous protège et que son ombre vous garde.


Arkan (II) Veldorya,
fils de Drohr et Leirith Veldorya,
dernier héritier du clan Veldorya.


Le gantelet mystérieux

Pour celui ou celle dont le sang des dragons coulent dans ses veines et qui recherche le pouvoir, trouve mon gantelet et je t'offrirai le pouvoir de la tempête. Tes ennemis et ta haine deviendront les miens, ma puissance sera tienne et ensemble nous ferons à nouveau trembler ce monde. L'ombre de la tempête approche, le Doragondraa est peut-être mort mais l'esprit d'Arkan Veldorya lui est immortel...